Si la chirurgie d’augmentation mammaire la plus fréquente est l’implantation de prothèses, il existe également d’autres méthodes pour avoir une poitrine plus généreuse. Dans le premier cas évoqué, les implants sont insérés devant ou derrière le muscle, avec des cicatrices qui sont dissimulées soit sous l’aisselle, soit autour de l’aréole ou encore sous le sein. Le volume, la forme et la texture des prothèses peuvent être choisis à l’avance par la patiente. Celles-ci peuvent être remplies de silicone ou de sérum physiologique et avoir une forme ronde ou anatomique. Les prothèses rondes donnent un volume plus marqué sur le dessus du sein, idéal pou un décolleté plongeant, tandis que les anatomiques ont un aspect plus naturel. Une autre technique pour grossir les seins est le lipofilling mammaire qui consiste à injecter la propre graisse de la patiente dans sa poitrine. Pour ce faire, la graisse est tout d’abord prélevée par liposuccion dans les autres zones du corps, puis elle est centrifugée, ce qui la purifie. Les seins peuvent ainsi gagner un à deux bonnets de volume, avec un effet naturel et sans risque de rejet, puisqu’il s’agit de graisse autologue.
La tendance émergeante de la chirurgie d’augmentation mammaire est de combiner les deux méthodes. Le but recherché est un aspect le plus harmonieux possible, tout comme un toucher au plus naturel. L’intervention commence par une implantation de prothèses, pour finir avec une injection de graisse. Cette augmentation mammaire composite, permet de masquer le contour des implants, mais aussi de corriger une éventuelle imperfection pour les patientes qui ont déjà des implants. Il s’agit par exemple d’améliorer le galbe du sein ou encore de corriger une légère asymétrie. Elles peuvent ainsi éviter de repasser par une chirurgie.
Posté dans Actualités, Seins le 09 sep 2017